<< Je t'offre mon âme en retour, et ce de plein gré. Quiconque remettra cette parole en question passera sur ma lame, dieu ou simple mortel. >>

Son sang ne fit qu'un tour et son cœur manqua un battement. Il n'arrivait pas à croire ce qu'elle venait de lui dire. Il était incapable de dire le moindre mot tellement sa joie était immense. Des larmes de joie coulaient le long de son visage et il affichait un large sourire. Au bout de quelques secondes, il parvenu enfin à sortir quelques mots.

"Est-ce que tu m'autoriserais à..."

Lentement, il rapprocha son visage de celui de l'ange, hésitant. Elle était seule juge si elle voulait l'accepter ou le rejeter, il s'y plierait sans plus de discours.

Yst pleurait tout en affichant un large sourire. Elle tentait, non sans peine, de retenir ses larmes.

<< Est-ce que tu m'autoriserais à... >>

Il approcha son visage de celui de l'ange, doucement... Eirina n'osait bouger. Son cœur battait la chamade, d'une façon presque insupportable tellement c'était inhabituel. Elle parvint à esquisser un sourire.

<< Tu n'as plus aucune autorisation à demander... Fais donc. >> dit-elle tout bas.

Elle avait l'impression d'être un de ces personnages que l'on trouve dans les livres, ceux que l'on envie tant. Pourtant, cette situation n'était pas fictive. Elle avait bien du mal à le croire.

L'attente de la réponse qui ne dura qu'un instant lui parut durer des minutes entière, mais se résultat par la réponse qu'il espérait entendre.

<< Tu n'as plus aucune autorisation à demander... Fais donc. >>

Lentement, il embrassa Eirina. Son cœur battait si vite, qu'il lui donnait l'impression de pouvoir exploser à n'importe quelques instant. Ce sentiment chaleureux, voué sa vie à quelqu'un, c'était ces sentiments qu'il avait cherché durant les sept dernières années de sa vie et il les trouvait ici, dans un autre monde, dans une maison semblable à son ancienne.

Délicatement, il enlaça l'ange et se fit basculer sur l'autre côté du canapé. Ainsi allongé, la guerrière au dessus de lui, il lui murmura tendrement à l'oreille.

"Eirina... Je t'aime de tout mon être."

Lentement, il s'approcha davantage et embrassa l'ange. Elle ferma les yeux, les battements de son cœur résonnant dans tout son corps. Le temps s'arrêta un instant, leurs lèvres scellées, l'un contre l'autre. Elle voulait que jamais ce moment ne prenne fin.

Il l'enlaça et bascula sur le canapé. À présent au-dessus de lui, elle le regarda tendrement et sourit.

<< Eirina... Je t'aime de tout mon être. >>

Sans répondre, elle se pencha et l'embrassa. Elle voulait lui rendre ce doux baiser qu'il lui avait donné. Elle se redressa doucement.

<< Je t'aime plus que tout. >>

Souriant davantage, elle rit doucement.

<< On dirait que ton rêve s'est enfin réalisé... N'est-ce pas ? >>

Sans répondre, elle l'embrassa de nouveau. Rien n'était plus incroyable que la sensation des lèvres de l'ange sur les siennes. Elle affirma qu'elle aussi l'aimait et après un petit rire déclara que son rêve venait de se réalisé. Il lui sourit alors à son tour.

"En effet. Et je ne suis que plus heureux que se soit toi qui m'ai aidé à le réaliser. Pour cela, je ne pourrais jamais assez te remercier."

Il l'embrassa à nouveau à son tour.

"Pourrais-je, un jour, te rendre la pareille ?"

<< En effet. Et je ne suis que plus heureux que se soit toi qui m'ai aidé à le réaliser. Pour cela, je ne pourrais jamais assez te remercier. >>

Il l'embrassa à nouveau. Eirina frissonna. Chaque baiser lui faisait le même effet.

<< Pourrais-je, un jour, te rendre la pareille ? >>

Elle lui sourit tendrement.

<< Tu ne m'es redevable de rien... Tu n'as rien à m'offrir de plus, tu fais déjà suffisamment de choses pour moi... >>

Encore une fois, elle l'embrassa, comme si c'était devenu la forme de ponctuation de leurs phrases. Et ce n'en était que plus plaisant.

<< Plus que tu ne le crois... >>

Si on lui avait dit qu'elle connaîtrait l'amour un jour, elle aurait rit. Chacun trouve son âme sœur un jour, dit-on. Il lui aura fallu 126 ans et deux vies, mais elle aura finalement trouvé la sienne.

Elle lui sourit tendrement, affirmant qu'il ne lui devait rien, qu'il lui avait offert plus qu'il ne le pensait. Lui souriant à son tour, il lui donna encore un baiser.

"Si tu le dis."

Il lui caressa délicatement la joue. La douceur de la peau de l'ange le fit frisonner. Il ne s'était jamais rendu compte à quelle point, la peau d'Eirina, était douce.

"Dis moi... Que penses-tu si on abandonnais le Colisée et tout le monde quelques temps ? Histoire de n'être que tout les deux. Seuls."

La main qui caressait le visage de la guerrière glissa le long de son bras afin prendre tendrement la main de cette dernière.

Il l'embrassa à nouveau, puis lui caressa doucement la joue. Elle ferma les yeux un instant, tout sourire.

<< Dis moi... Que penses-tu si on abandonnais le Colisée et tout le monde quelques temps ? Histoire de n'être que tout les deux. Seuls. >>

Il fit glisser sa main le long du bras de l'ange, puis pris sa main. Elle rouvrit les yeux et le regarda tendrement.

<< Peu m'importe tant que je suis à tes côtés... Soit, restons seuls... Que tous les deux. >>

De nouveau, elle l'embrassa, un peu plus longtemps cette fois. Elle affichait un sourire constant, tout en serrant la main du mage.

Elle lui déclara que peu importait du moment qu'elle se trouvait à ses côtés. Suite à cela, elle l'embrassa longuement et serrait sa main.

"De toute façon... Personne ne s’inquiétera pour nous. Ils connaissent nos capacités et notre tendance à explorer le monde sans fin... Et puis, si ils veulent nous retrouver, ils devront d'abords trouver notre demeure."

Il lui rendit son long baiser et en profita pour inverser les positions. À présent au dessus, il la fixa dans les yeux. Pendant combien de temps n'avait pas admiré ses splendides yeux ?

"Tu es vraiment sublime. Comment ais-je pus être aussi bête pour ne pas m'en rendre compte plus tôt ?"

Effectivement, qui se soucierait de leur absence ? Ils passaient le plus clair de leur temps à se balader autour du Colisée, sans que personne ne sache où, s'ils ne les croisaient pas par hasard.

Il lui rendit son long baiser et inversa les positions, ainsi il se retrouva au-dessus de l'ange. Il la regarda dans les yeux.

<< Tu es vraiment sublime. Comment ais-je pus être aussi bête pour ne pas m'en rendre compte plus tôt ? >>

Elle rougit à nouveau, ne sachant quoi répondre. Elle était flattée d'un tel compliment, elle n'en avait entendu que peu de son vivant, et seulement de la part de coureurs de jupons. Et l'entendre de la voix d'Yst était plus incroyable encore.

<< Tu... Tu trouves ? Je ne vaux pourtant pas grand chose... >>

Elle n'était pas du genre à se vanter, encore moins sur son apparence. Jamais elle ne s'était considérée comme une jolie femme... Pire encore, elle ne s'en était jamais réellement soucié. Elle ne se négligeait pas cependant, mais ne cherchait pas particulièrement à plaire aux autres.