Il semblait être invisible pour le danseur, qui était exclusivement concentré sur sa danse. Subitement, l'homme en noir, donna un coup du poing gauche dans le vent, pivota sur jambe, le pointa de sa main droite, jusqu'alors inerte, et cette dernière s’étendit en une longue lame se stoppant peu avant son visage.
L'individu prit alors conscience de sa présence, replaçant sa main droite dans son ample manche. Il commença se qui semblait être une question avant de se stopper. Apparemment, il lui demandait si il avait vu sa main. Lui qui n'avait pas bouger d'un iota et qui paraissait parfaitement calme, mais qui, en réalité, était presque entrain de suer d'effroi, le fixa.
"Si vous parlez de se que vous venez de subitement de ranger dans votre manche. Oui, je l'ai parfaitement vue. Mais si vous voulez mon avis, j'aurai préféré m'en passer."
Pourquoi voulait t-il cacher cette main ? Cela l'intriguait. Et maintenant, il pouvait faire se qu'il sait faire le mieux : jouer les beaux parleurs.
"Mais que messire ne s'inquiète de rien. L'humble barde que je suis, sais garder sa langue en ce qui concerne les secrets des nobles gens..."
Toutes ses années passées parmi les nobles d'Eternia serviront enfin à quelques chose finalement.
"Et puis, vos affaires ne sont pas les miennes, je n'ai donc aucune raison de divulguer les secrets d'un gentilhomme comme vous, le secret de votre main restera secret. Considérez que je n'ai rien vu. Avec tout cela voilà que j'en oublie la politesse. Permettez moi que me présenter comme il se doit : Je me prénomme Art, Art Mélodia, barde de mon état. À qui ai-je l'honneur ?
Il jeta un rapide coup d’œil au bras droit du danseur en même temps qu'il évoquait le fait que son secret en resterait un. Empêche, la magie blanche, ou en tout cas se qui s'en rapprochait, devait être sacrement évoluée dans son monde pour permettre à une bras d'avoir un tel bras.