Apparement, Capac n'était pas au courant pour le principe d'atmosphère. Heureusement que Lizord lui avait confié une tahce dans le vaisseau alors ! L'échidné ne semblait nullement ennuyé par les ennuis rencontrés, en fait il semblait assez ravi et regardait le ciel songeur. Lizord aussi regarda la voûte atmosphérique. Elle était en tout point semblable à celle de Cornéria. Sur Venom, le ciel était plus ocre à cuase d'une différence dans la composition de l'air. Mais sur la plupart des planêtes que Lizord avait visité, l'atmosphère était proche de celle de Cornéia et d'ici. Vu la quantité astronomique de gaz différent existants, n'était-ce pas un miracle que différentes planêtes, autour de différentes étoiles, aient pu se constituer des atmosphères similaires avec des pressions assez proche pour que toutes permettent la vie ? La science et l'univers étaient fabuleux... D'ailleurs, Capac aussi se faisait des grandes reflexions, mais elles sur la religion. Lizord souriat malicieusement :
-Sans Soleil, pas de gravité pour former la planète, pas de chaleur pour créer certains gaz nécéssaires à la vie. Et si jamais le Soleil, quel qu'il soit, disparait, les habitants de sa planête sont condamnés. Un Soleil est primordial pour permettre la vie... Oui, je crois que votre ami avait raison : de toutes les croyances, la votre est sûrement la plus sensée.
Capac repartait de son côté, et Lizord remontait dans son Arwing, prêt à repartir. Mais Capac le héla d'une dernière question. Le soldat se mordit la lèvre et hésita, avant que ses yeux ne tombent sur ses plaques militaires. Il était le soldat éclaireur de l'armée Cornérienne. Il était l'ami de Fox McCloud et de Falco Lombardi, mais aussi le Prince d'une race disparue, et l'ancien général d'un monstre. Alors, en quoi pouvait-il croire ? La réponse se mit à apparaitre dans son évidence la plus pure :
-Je crois à la liberté, et au fait que chacun puisse suivre la voie qu'il désire. Le passé doit être le marteau pour forger l'avenir et non celui pour nous assomer... Et je suis bien sûr fidèle à ma planête, Cornéria.
Lizord rabaissa le cockpit et décolla, le sourire au lèvres. Il n'avait pas retrouvé ses compagnons, mais il avait fait une belle rencontre, qui lui avait ouvert les yeux sur la diversité des gens ici... Et sur la chance qu'il avait de pouvoir croire et vouloir. Parce qu'il était vivant. De toutes les combinaisons possibles, que se soit en matière de lieu, de composition des planêtes, d'ADN... Parmi toutes les données modifiables dans l'univers, il en était sorti. Et c'était ça, le plus grand mystère de la science, mais aussi le plus beau. De toutes les choses possibles dans l'univers, c'était ainsi que le monde s'était formé, que sa vie avait été créé, que cette rencontre c'était produite. Et parmi tout les paramètre, il y avait ses propres choix. Il était unique, dans un monde unique.