Veralwynn se leva dès l'aube et commença à partir quand il se dit qu'il n'allait pas laisser cet pauvre Eirina toute seule dans la jungle. Il retourna à l'arbre, mais au bout d'une demi-heure à regarder l'ange dormir, il commençait à s'ennuyer. Il pris son épée et coupa plusieurs arbres (il en resterai encore assez), les glaça pour mieux les modeler, et son résultat était très beau :

Une statue de glace de Viridi et Palutena se serrant la main, devant une arche entouré de fleur trouvé dans la jungle, et il était gravé "Réconciliation" sur le socle de la statue. Il fabriqua de ses plumes en petit des répliques d'Hadès, de Poséidon, de Dyntos et de Phyrrhon, qui observait la scène en dessous des deux déesses.

Il partit avant le réveil d'Eirina, pour ne pas voir sa réaction, mais repartit directement vers le Colisée, jugeant trop dangereux de rester dans la jungle, surtout avec ses satanés singes qui se baladaient. Tous ce qu'il espérait, c'est que Viridi ne puisse pas l'observer d'où elle est, car sinon, il aurait de gros problèmes à son retour ...

Spoiler:

Eirina se réveilla sous le chant des oiseaux. Elle leva machinalement la tête vers le haut de l'arbre. Veralwynn était parti. Elle se leva, s'étira les ailes... Puis stoppa net son mouvement. Devant elle se dressait une statue de glace, trônant devant une magnifique arche de fleurs. Elle représentait Viridi et Palutena se serrant la main, avec le mot "Réconciliation" gravé sur le socle de la statue.

"Il n'a pas un mauvais fond pour un ange de la Nature..."

Elle s'approcha de l’œuvre, passa sa main sur la robe de glace de sa Déesse, sentit le doux parfum des fleurs formant l'arche. Un singe se posa sur la tête de Viridi.

"Va-t-en ! Touche pas à ça, tu vas l'abîmer !"

Le singe, pris de peur, s'en alla en bondissant.

"Veralwynn ? Hé ho !"

Eirina partit à sa recherche. Elle tenait absolument à le remercier, et surtout à le féliciter pour son œuvre remarquable.

"VERALWYNN !!!"

Vers midi, elle perdit l'espoir de le retrouver dans cette jungle immense. Elle repassa devant la statue qui avait commencé à fondre lentement. L'ange déposa trois plumes dans la main encore indemne de Viridi, en marque de passage, au cas où Veralwynn repasserait par là. Avec un bâton, juste devant la statue, elle marqua un grand "MERCI" dans la terre, tourna les talons, et repartit vers le Colisée, estimant que sa visite était terminée.