Bon... Là, on peut littéralement parler d'un mode berserker. S'il ne s'acharne pas à creuser la pierre avec les poings, c'est qu'il hurle et inversement. Alors que je suis affairé à esquiver autant que possible les blocs de roche, l'un d'entre eux, particulièrement imposant, vint frapper Akris. Ma partenaire vola plus loin sans, contrairement à l'orangé, se transformer en trophée. Elle était plus dure qu'elle n'en avait l'air. Parfait ! J'ai les femmes dans son genre... Rectification... J'aime tout les genres de femmes.
Mais revenons à la réalité et, surtout, à l'instant présent. Je suis particulièrement dans l'embarras car ma mélodie est arrivé à son terme et donc mon luth en est réduit à juste flotter dans les airs sans rien faire, ni jouer. Pour ne rien n'arranger à ma situation, notre adverse a soudain une illumination en voyant que, à cause de ma carrure, me toucher d'aussi loin en me balançant des trucs au hasard relève de l'impossible ou du miracle.
La monstruosité s'élance vers moi. Ma faux en place, je l'attends afin d'effectuer une réception en bonne et due forme, comme le ferait un régiment de lancier contre un unité de cavalerie. Cependant, il y a eu un hic. Un petit hic de rien du tout. Alors qu'il lui restait encore trois bon mètres pour m'atteindre, il balança son bras dans ma direction, bras qui s'allongea. Qu'est-ce que ?! J'ai à peine le temps de réagir de tenter de m'éloigner lorsque ses griffes me lacérèrent. Ce n'était ni extrêmement grave, ni tout à fait insignifiant, mais disons que j'ai suffisamment été touché pour ne pas faire le fier.
À partie de ce moment, comme depuis le début du combat, je ne contrôle ABSOLUMENT pas la situation. De plus, il continu dans son élan, je me contente alors d'esquiver dans la limite du possible en comptant le fait que son précédent coup ne m'arrange en rien, c'est ainsi que je récolte d'autre blessure. Espérons que les dames apprécient les hommes avec cicatrices. La seule idée qui me vient à l'esprit était... Comment la définir... Oui, c'est ça. Elle était suicidaire. J'attendis un énième coup et en profita pour venir au corps-à-corps, et ce de manière littérale. Dans l'élan, le manche de ma faux glissa légèrement afin de donner plus d'élan à mon coup.
Que cela touche ou non, qui l'en résulte que je me prenne un coup ou non, il parait que je serais sauver en étant transformé en trophée, espérons juste que je ne morfle pas trop. Et au pire, dans la continuité des idées suicidaires, j'en avais une autre en réserve, juste au cas où.